© Karólína Rós Ólafsdóttir

© Karólína Rós Ólafsdóttir

Changement de décor

Préserver les arts du spectacle sur un sol instable

Du 8 au 10 juin 2026
Archives théâtrales de la Bibliothèque nationale et universitaire d’Islande

 

Appel à communications

À une époque marquée par des bouleversements mondiaux, où le sol sous nos pieds bouge au sens propre comme au figuré, et où l’histoire est remise en question et réinterprétée, les musées, les archives et les bibliothèques sont devenus à la fois des foyers de tensions et des refuges. Ces institutions sont en constante négociation : elles ont pour mission de mettre de l’ordre dans le désordre, de constituer des catalogues à partir du chaos et de préserver les traces fragiles de l’expression artistique dans des conditions de plus en plus incertaines.

Située entre les plaques tectoniques nord-américaine et eurasienne, l’Islande est une métaphore vivante de cet équilibre précaire. Ses paysages, façonnés par l’activité volcanique et les mouvements sismiques, reflètent la créativité volatile et la résilience des arts du spectacle. Cependant, alors que la menace du dérèglement climatique plane – les scientifiques avertissent qu’un effondrement du Gulf Stream pourrait transformer la vie en Islande et en Europe –, les questions de durabilité, d’adaptabilité et de préservation deviennent de plus en plus urgentes.

Cependant, la friction n’est pas uniquement une force destructrice, elle génère également des transformations. Les arts du spectacle, par nature éphémères, exigent des approches innovantes en matière de documentation, de préservation et d’accès. À ce moment critique, il est essentiel que ceux qui gèrent le patrimoine des arts du spectacle partagent leurs ressources, leurs méthodologies et leurs expériences, amplifient les voix des personnes marginalisées et s’engagent dans une réflexion approfondie sur l’avenir de nos institutions et de notre humanité commune.
Le symposium de la SIBMAS 2026 explorera ces questions et d’autres thèmes connexes, en mettant l’accent sur la manière dont les collections et les institutions artistiques s’adaptent, perdurent et évoluent dans un contexte d’instabilité.

Les thèmes peuvent inclure :

• Les musées, les bibliothèques et les archives en tant qu’institutions de flux et de contrôle
• La documentation de matériel secondaire tel que la critique théâtrale et le journalisme artistique
• Les défis de la numérisation et du virage numérique
• La collaboration institutionnelle — nationale et internationale
• Les partenariats inter-musées et interdisciplinaires
• L’intelligence artificielle : avantages, risques et questions éthiques
• Les projets à grande échelle par rapport à la recherche à petite échelle et aux archives communautaires
• Visibilité publique des collections vs pénurie de financement
• Méthodologies de collecte traditionnelles et émergentes
• Urgence climatique et avenir de la préservation
• Les professionnels de l’information dans le domaine des arts du spectacle en transition : évolution des rôles, des espaces et des services à l’ère hybride et post-numérique


Nous invitons cordialement les archivistes, bibliothécaires, conservateurs, universitaires, chercheurs, artistes et étudiants à soumettre leurs propositions.
Veuillez envoyer votre résumé (200 à 250 mots) et une courte biographie, en anglais, à info@sibmas.org 

Nous envisageons différents formats, tels que des présentations orales, des expositions d’affiches et des tables rondes. Veuillez indiquer le format que vous préférez pour présenter votre travail.

Date limite de soumission : 9 janvier 2026.

Pour toute question, veuillez contacter
Sigríður (Sigga) Jónsdóttir (sigridur.jonsdottir@landsbokasafn.is) et SIBMAS (info@sibmas.org)
Nous attendons vos propositions avec impatience et serons ravis d’accueillir nos délégués en Islande en 2026.

 

BETA : Pourquoi l’ordinateur ne le fait pas ?
ARI : Parce qu’il n’est pas allumé.
BETA : Pourquoi ?
ARI : Parce que ça me plaît.
BETA : Ça ne va pas tout bousiller ?
ARI : Beta, mon cher, l’ordinateur n’est pas plus évolué que moi. C’est moi qui l’ai programmé.
BETA : Bon.
ARI : C’est étrange comme les gens ont du mal à comprendre les ordinateurs. Ils ne font rien de plus que ce que l’homme leur a demandé de faire.
BETA : On comprend les ordinateurs si on comprend les hommes ?
Répétition finale – Svava Jakobsdóttir